LIBRE – Un mental en paix avec lui-même

Juin 17
Byron Katie, Stephen Mitchell

Synchronique éditions Commander 

Préfacé par le philosophe Fabrice Midal.  Byron_Katie-Libre-Préface

le 1er chapitre : Byron_Katie-Libre-chap1

 

À travers un commentaire du célèbre Soûtra du Diamant, Byron Katie nous présente sa perception du onde et la démarche de questionnement personnel appelé le Travail.

Le Soûtra du Diamant est un court texte bouddhiste et l’un des plus étudié dans le Zen. Sous forme d’un dialogue entre le Bouddha et l’un de ses disciples, il aborde la nature de la perception et la dimension illusoire de toute forme, toute pensée et tout concept.

La nouvelle version de Stephen Mitchell, d’une grande clarté, dépouillée de tout jargon et adaptée pour un lecteur occidental, met en valeur ce texte essentiel. Le commentaire de Byron Katie, basé sur son expérience vécue et sa longue pratique du Travail, est simple et limpide, plein d’humour, et permet à la fois d’en rendre accessible et d’en comprendre toute la sagesse et la profondeur.

Si le Soûtra du Diamant traite du « quoi », Byron Katie nous propose également un « comment » : la démarche qu’elle appelle le Travail, basée sur quatre questions simples et profonde à la fois, nous offre un outil puissant pour déconstruire tous nos jugements et nos conditionnements, libérer notre esprit, ouvrir notre cœur et transformer notre vision du monde afin de ne plus souffrir inutilement. L’ouvrage intègre 5 séances de Travail guidées par Byron Katie.
Reliure : Brochée
Pages : 304
ISBN : 9782917738368

Lire la préface de Fabrice Midal en pdf : Byron_Katie-Libre-Préface

Lire le 1er chapitre en pdf Byron_Katie-Libre-chap1

 

L’Eveil de Byron Katie

Dans  « Libre », Byron Katie décrit à plusieurs endroits sa vie avant son « Eveil à la réalité », ainsi que comment elle a vécu juste après cette incroyable transformation.

Voici certains de ces extraits regroupés.

 

« Quand j’étais plongée dans une grande confusion, je vivais couchée sur mon lit et je hurlais: « Je veux rentrer chez moi! » Je pensais que c’était la mort physique que je désirais. Je ne croyais pas au Paradis, ni à l’Enfer; je voulais simplement être libérée de ce que je considérais comme une souffrance intolérable, et, dans mon innocence, je ne me trompais pas. Je devais d’abord mourir. Mais il ne s’agissait pas de mort physique. …

Quand j’ai ouvert les yeux ce matin-là, je n’avais plus de maison, plus de famille, plus de « moi ». … J’étais plongée dans une extase permanente. …

D’un seul coup, je me suis retrouvée mariée à Paul. Celle qu’il avait épousée en 1979 était morte et quelque chose d’autre vivait ici à l’intérieur. … La femme du centre de réadaptation a fait entrer un homme corpulent en me disant: « C’est votre mari ». Il m’était complètement inconnu.  Je l’ai regardé en me disant: « Ca aussi , Dieu? C’est mon mari? Bon, ben, d’accord! » Je me livrais totalement à ce qui était, j’y étais mariée, je l’étais. …

C’est Roxann, ma fille, qui m’a appris les coutumes de cette époque et de ce lieu. … Je franchissais la porte d’entrée en pyjama et elle me courait après pour me ramener à la maison. Je pensais: « Oh, d’accord, pas de pyjama en public, ça ne se fait pas ici. » … Dans un sens, oui, j’étais comme un bébé. Mais dans un autre sens, j’étais très pragmatique, très efficace. Je voyais où les gens étaient coincés dans leurs pensées stressantes. J’étais en mesure de leur monter comment remettre en question ces pensées et dissoudre leur détresse, si c’était ce qu’ils désiraient et si leur esprit était ouvert à l’investigation. …

J’étais très fortement attirée par les êtres humains. C’était vraiment curieux, compte tenu du fait que, peu de temps auparavant, « j » ‘étais paranoïaque et agoraphobe et je détestais les gens autant que je me détestais. …

Pas à pas, vous vous dirigez vers le bord de l’univers, vous regardez ce qu’il y a dessous et vous constatez qu’il n’y a rien, que c’est le néant. Et pourtant arrive le pas suivant, puis le suivant, et tout se déroule tout seul. Vous ne regardez plus ce qu’il y a dessous, vous basculez à chaque pas. Pourtant vous ne tombez jamais et vous apprenez à chaque pas qu’il est impossible de tomber. Et c’est un émerveillement. Le non-savoir et l’émerveillement sont donc totalement entremêlés. …

Voilà à quoi ont ressemblé les premières semaines: l’émerveillement de basculer par-dessus le bord de l’univers, la stupéfaction de voir tout se dérouler indépendamment de moi, le coeur débordant pour la beauté de tout ce que je voyais, et la Bouddhata, l’essence de tout. Et puis, la paix qui existe derrière toutes ces choses. … Le monde entier ne cessait de s’effondrer et tout ce qu’il restait, c’était la paix. Cette paix est demeurée la même.

LIBRE – Un mental en paix avec lui-même