La ligne de soutien téléphonique

 

« Quand j’ai redécouvert le Travail de Byron Katie en 2016, j’ai été impressionné par les évolutions qui avaient été apportées pendant les quinze années précédentes, notamment grâce à une utilisation optimale de la technologie au service de la paix.

Les paroles de Katie étaient dorénavant présentes sur les réseaux sociaux, permettant à chacun, où qu’il habite dans le monde, d’y avoir accès depuis son ordinateur. De nombreuses videos étaient publiées sur Internet, démontrant la pratique et les effets du Travail. En outre, l’Ecole pour le Travail n’avait plus de fin : alors que je pensais m’être inscrit pour neuf jours, si je le souhaitais, je repartais de l’Ecole avec une Ecole à vie grâce au programme d’approfondissement. Enfin, la ligne de soutien téléphonique, animée par des bénévoles, permettait à ces derniers de faire l’expérience du service désintéressé – source infinie de joie, tout en offrant à tous la possibilité d’être facilités, 24h sur 24h, 7 jours sur 7.

Je n’hésitais pas un instant pour m’inscrire au programme d’approfondissement – alors appelé programme de certification -, et je fus comblé par sa conception, enchainant notamment les cycles de Travail avec des partenaires avec un enthousiasme sans cesse renouvelé.

Il n’en fut pas de même avec la ligne de soutien téléphonique, que je concevais comme une ligne d’urgence, à appeler lorsqu’un coup dur arrivait, pour garder la tête hors de l’eau. Dans mon esprit, la ligne de soutien, c’était au Travail ce que le SAMU était à la médecine : comme je n’appelais pas le SAMU quand j’avais un rhume ou une carie, il ne me venait pas à l’idée d’appeler la ligne de soutien pour travailler les contrariétés qui émaillaient cette vie humaine. Ainsi, je n’occupais pas inutilement les bénévoles, je leur permettais d’être disponibles pour ceux qui avaient un besoin vraiment urgent de soutien. Sans y prêter particulièrement attention, sans remettre ce préjugé en question, j’associais le terme « ligne de soutien » à « SOS amitié », voire à « SOS suicide ».

Ce n’est qu’en devenant moi-même bénévole sur la ligne de soutien téléphonique que je me rendis compte de ce biais : la ligne de soutien n’avait pas pour vocation de se substituer aux services d’urgences, elle était offerte comme une opportunité pour un facilitateur et son client d’entrer en contact pour grandir ensemble dans le Travail. Je constatai rapidement que les Anglo-saxons la concevaient bien ainsi : ils ne limitaient pas leurs appels à des situations extrêmes, ils appelaient la ligne de soutien dès qu’ils avaient un moment où ils souhaitaient être facilités dans le Travail. Ils étaient conscients qu’en demandant du soutien, ils se rendaient service, et ils rendaient service au bénévole qu’ils appelaient.

Grâce à eux, je me rendis compte que ma conception de la ligne de soutien était jusqu’alors ancrée dans la peur du manque : il ne fallait pas y faire appel pour des broutilles, sinon ceux en réelle situation d’urgence risquaient de ne pas être pris en charge. Cette conception mettait en lumière la croyance sous-jacente qu’il n’y avait pas assez pour tous. Je fus surpris de recevoir des appels qui me réveillèrent, me montrant la générosité de la vie, cette vie qui mettait parfaitement en relation les deux personnes idéales au moment idéal : le Travail de mon client, c’était mon Travail, en se libérant, il m’aidait à identifier mes croyances, à prendre conscience de leurs effets, il était là pour me donner un aperçu de la réalité au-delà des croyances. La vie ne se trompait pas, la vie était générosité et abondance.

L’espace de la ligne de soutien est une offrande à la disposition de tous, un espace soutenu par les bénévoles, un espace alimenté par ceux qui lui donnent vie avec des situations, avec des feuilles de Travail. Je suis reconnaissant aux Anglo-saxons qui m’ont ouvert les yeux sur une conception de la ligne de soutien ancrée dans l’abondance, la générosité, la confiance en l’intelligence de la vie, et je suis heureux de voir fleurir cette conception en moi, et au sein de la francophonie. »

Didier H.

Appeler le soutien en ligne de l’Institut pour le Travail (ITW)

et

 faire le Travail avec des facilitateurs expérimentés :

 

vers le soutien en ligne

Qu’est-ce que la ligne de soutien téléphonique « Helpline » ?

 

C’est une ressource mise gratuitement à la disposition de tous par l’Institut pour le Travail (ITW)

Ce service de soutien est proposé gratuitement par des bénévoles, facilitateurs expérimentés faisant partie de l’Institut pour le Travail. Souvent en anglais, de temps à autre dans d’autres langues dont le français.

Il s’adresse tant  à des personnes nouvelles dans le Travail qui ont besoin d’explications, qu’à ceux qui désirent une aide ou un soutien occasionnel pour faire le Travail.

Avant d’appeler (par téléphone ou par Skype), préparez soit une croyance à travailler, soit une feuille de travail de travail « Jugez votre prochain » complétée à travailler, soit une feuille de travail «Jugez votre prochain » à remplir ensemble (le modèle est téléchargeable ici), soit vos questions.

Comment faire concrètement?

Vous vous rendez sur le site http://www.instituteforthework.com/itw/content/helpline

Vous arrivez sur une page d’accueil, vous cliquez sur le bandeau en français « Faire le Travail – Soutien téléphonique »

Vous lisez les informations et instructions

Vous cliquez sur « j’accepte »

Sur la page suivante, vous découvrirez la liste des bénévoles et leurs horaires de permanence (pour la journée en cours et le lendemain). Il vaut mieux aller voir régulièrement, car les bénévoles s’inscrivent au fur et à mesure de leur disponibilité et ce parfois le jour même.

Si vous désirez contacter un bénévole, il est nécessaire de lui signaler (par sms Skype) pendant son temps de permanence que vous souhaitez un entretien.

Le bénévole vous rappellera dans la mesure de ses disponibilités.