L’école pour le Travail :

Longtemps après, des semaines voire des mois, des années plus tard, la voix calme et régulière lisant la promenade du matin me revient, le bruit rythmé de nos pas sur le sol résonnent à mes oreilles, les odeurs et les couleurs, le souffle du vent et la fraîcheur de l’air m’enveloppent et me portent, le corps, le cœur. Présence.

Un silence soutenant l’introspection

Une immobilité qui devient confortable

Un regard qui explore l’espace intérieur

Une évidence qui se transforme en point d’interrogation

Une peur qui saute à pieds joints dans l’expérience

Un sourire sur mes jugements

Des réponses jaillissantes

Des partages qui bouleversent

Des bras qui enlacent

Des estomacs qui gargouillent 😉

Du mouvement, de la joie et de la danse

Tout cela, et bien plus c’est la school

Il m’en a fallu du courage pour affronter mes préjugés et projections, des larmes pour redonner de la couleur à mes paysages intérieurs

Sans pouvoir dire exactement pourquoi, sans savoir vraiment comment, ma vie ou plutôt le regard que je porte sur ma vie est différent.

Comme un goût de légèreté et de liberté, une stabilité retrouvée, une confiance élargie, des rires joyeux, une curiosité éveillée et une plus grande générosité d’écoute, de présence à ce qui se vit en moi.

La saveur de la vie, de ma vie, son intelligence et sa bienveillance

Le goût de la relation l’amour pour moi et les autres

Merci Byron Katie

Merci la school

 Nathalie M.

 Rebeuvelier, le 18 mars 2019

Je dirais : la School ça ne m’a pas changé la vie mais ça a changé mon regard sur la vie, sur ma vie ! … et du coup la vie me fait moins mal, moins souvent mal, moins longtemps mal. Et côtoyer Katie en personne toute la journée c’est une expérience unique , un mystère incarné et elle nous présente cet état comme accessible à chacun ! beaucoup d’exercices , beaucoup de partages beaucoup de découvertes + une fameuse journée -mystère au milieu qui secoue bien , inoubliable … de l’humour de la joie –

Brigitte L.

 

L’Expérience démarre avant l’inscription à la School :

La puissante poussée de motivation que j’ai senti à l’idée de m’inscrire à la School a été l’occasion de remuer tout un tas de croyances, de pensées stressantes :

  • Je ne peux pas quitter mon travail pendant 9 jours au moment de la pleine saison,
  • Je ne peux pas me démunir de mes économies pour un seul stage,
  • Autant de monde, c’est trop pour pouvoir faire le Travail correctement,

L’Expérience s’intensifie pendant la School :

  • Un rythme intense et doux à la fois, bien rythmé, accompagné par une équipe d’encadrement bienveillante, des mises en pratiques renversantes, des rires et des pleurs partagés, une plongée dans le Travail qui m’a permis d’être à l’aise avec la méthodologie, de réaliser qu’aucune pensée ne pouvait résister au Travail…

 

L’Expérience perdure après la School :

Cette School, et la mise en pratique quotidienne du travail, ont littéralement transformé ma vie et celle de mon entourage (je ne crois plus mes pensées à leur sujet ou au sujet de leurs activités – et quand cela se produit… je fais le Travail !). Cette « discipline » m’a permis de voir tout ce que je me racontais sur tout, l’histoire, les histoires que je plaquais sur le monde environnant, et de réaliser l’impact que cela avait sur mon émotionnel et sur mes sensations physiques, sur ma relation aux autres et à moi-même.

Aujourd’hui, je n’ai plus peur d’aller mal, même très mal…  je n’ai plus peur d’être « en conflit » avec les autres, la vie… je n’ai plus peur d’avoir peur du futur… je sais qu’il me suffit d’identifier la ou les pensées douloureuses et d’y appliquer le travail pour retrouver la Paix, la Liberté…

Le travail m’a également donné accès à cet espace de sagesse en moi auquel je peux me connecter à tout moment, c’est enthousiasmant, vivifiant…

Et je retourne cet été faire une 2ème School, alors au plaisir de vous y rencontrer !!

Frédérick D.

 

 

 

 

Du Canada Dry au Champagne

Bon, c’est l’image qui m’est venue en pensant à l’Ecole pour le Travail, alors je m’incline pour en faire le titre de ce témoignage, mais quand même, c’est doublement nul. D’abord, faire référence à une boisson du siècle passé, c’est s’auto-condamner à être affublé du qualificatif « vieux », et ça me hérisse les poils des tibias. Ensuite, utiliser une analogie avec une boisson alcoolisée pour faire ma petite apologie de l’Ecole, c’est tout bonnement un outrage éhonté. Heureusement, il est dans ce monde de sympathiques lecteurs pour accueillir avec bienveillance les propos des vieux messieurs.

Mais bon, venons-en aux faits, ceci se veut donc un témoignage, mon témoignage au sujet de l’Ecole pour le Travail. Tout ce qui est nécessaire pour faire le Travail est disponible gratuitement sur le site thework.com, et à première vue, franchement, le Travail, ce n’est pas sorcier. Quatre petites questions – et encore faut être bien luné pour que les deux premières comptent pour deux – et des retournements que n’importe quel brave cervelet est à même de comprendre moyennant une gymnastique que tout joueur de Sudoku étiquetterait pour simple d’esprit.

Et justement, c’est ça que j’ai retiré de l’Ecole pour le Travail : un retour à la simplicité de l’esprit. Avant de m’y inscrire, j’étais persuadé que je savais déjà tout sur le Travail. J’aurais pu faire des conférences sur le Travail, je maîtrisais suffisamment la technique pour sauver la terre entière, pour expliquer aux autres qu’ils avaient intérêt à s’y mettre s’ils voulaient s’éveiller. Bon, moi-même je n’étais pas éveillé, mais c’était juste une question de pico-seconde, il suffisait juste qu’une légère brise se lève pour m’emporter lors que je cheminais à la frontière du gouffre de la Réalité. Or donc, comme le disait Clouseau, le Travail, j’assurais, j’étais plein d’énergie, je me sentais prêt à le transmettre, aucun ego ne pouvait résister à mes compétences de facilitateur, aucun client difficile ne pouvait déjouer mon intuition. Cette histoire était suffisamment flatteuse pour que j’y crois, sans me poser plus de questions que ça, lors que le monde autour n’avait de cesse de m’irriter à cause de son aveuglement.

Alors qu’est-ce qui a changé quand j’ai fait l’Ecole pour le Travail ? A vrai dire, pas grand-chose. Juste un petit détail de rien. Ce qui a changé, c’est que j’ai réalisé que je n’avais encore jamais fait le Travail. Certes, les quatre questions, je les connaissais pas cœur. Peut-être même qu’un observateur extérieur aurait pu penser qu’avant l’Ecole je faisais déjà le Travail. Ça avait l’apparence du Travail, comme le Canada Dry – zut, le revoilà ce satané breuvage ancestral – avait l’apparence du champagne. Qu’ai-je donc réalisé en faisant l’Ecole ? J’ai réalisé que je n’avais jamais entendu ce que disait Katie, ou plutôt que je n’avais jamais voulu l’entendre, ou plutôt que je l’avais entendu, et que j’avais feint de l’ignorer.

J’avais entendu que le monde dans lequel j’évoluais, mon monde, était ma projection, mais malgré tout, ce monde m’apparaissait peuplé de milliards de crétins qui eux ne le savaient pas. Moi je savais que le monde était ma projection, c’est juste que je n’avais pas capté – elle est quand même balaise la mère Maya – que le crétin en face de moi que j’essayais de sauver en le facilitant, eh bien ce crétin, il n’existait que dans mon rêve. J’avais besoin de projeter ce crétin à l’extérieur pour ne pas faire face à la cruellement drôle réalité: le seul crétin dans mon monde, c’est bibi, et bibi projette six milliards de crétins à l’extérieur car il n’a pas du tout du tout envie de reconnaître que c’est lui le crétin.

Quand j’ai fait l’Ecole pour le Travail, la bénédiction que j’ai reçue, cela a été le rappel constant par Katie et ses foutus facilitateurs que le crétin en face n’est pas là pour être sauvé, le crétin en face est juste venu là mû par un amour infini: chacun de ses mots, chacune de ses expressions, sont juste là pour me faire réagir, pour me montrer ce qui n’est pas résolu en moi. Le crétin en face de moi, il tire son inspiration de la crétinerie que je n’ai pas encore embrassée en moi, c’est l’amour qui n’hésite pas à se faire passer pour un zozo rien que pour me souffler ma prochaine feuille de Travail.

Avant l’Ecole, j’étais intelligent, doué, intuitif, quasi-éveillé, comme le Canada Dry était quasiment du champagne.

Ce qui est revenu de l’Ecole, c’est un gentil crétin avec du pain du la planche, évoluant au sein d’un monde bienveillant qui n’a de cesse de le soutenir avec une pertinence insupportable pour l’ego, avec un amour qui n’a d’égal que la chaleur, la joie et la douceur qui emplissent le cœur dans la reconnaissance que le crétin en face de moi, en tout point, c’est moi, et qu’il est irrésistiblement adorable.

Didier H.