Byron Katie facilite le Travail avec un participant à la journée du 16 juillet 2015 par rapport à l’attaque terroriste de janvier à Paris. –

Byron Katie répond à une auditrice par rapport aux attaques de janvier à Paris. –

Le courriel ci-dessous a été soumis par quelqu’un du Royaume-Uni lors de l’échange en ligne « conversation avec Byron Katie » et qui concerne les événements de Paris, France du 7 Janvier 2015.  la bande son doublée par Margot Diskin

Arc de Triomphe in Paris, France. Traffic in the morning.

Q: Comment le monde devrait-il réagir à la fusillade à Paris de cette semaine?
Katie: Exactement la façon dont ils ont réagi. Comment avez-vous réagi à la fusillade de Paris?
Remarquez ce que vous pensiez et croyiez. Étiez-vous en mesure d’arrêter ce que vous pensiez, disiez, faisiez, croyiez, au moment où vous expérimentiez que cela se produisait?

Q: Comment peut-on arrêter de répondre à cela en créant plus de haine?
Katie: « La réponse est de créer plus de haine » -est-ce vrai? Etc. Ou n’est-il pas plus sage que vous regardiez vos propres réponses : une réponse de haine, peur, etc. en vous?

Q: Les extrémistes religieux peuvent-ils un jour vivre en paix côte à côte?
Katie: Y a t-il quelqu’un dans votre vie avec qui vous ne pouvez pas vivre côte à côte dans une paix totale? Je vous suggère de commencer par-là, mon cher. Si vous ne pouvez pas le faire, pourquoi pensez-vous que d’autres le peuvent? La paix dépend vraiment de vous. Quand allez-vous commencer? Toujours maintenant.

LE TRAVAIL – Attaques terroristes du 11 septembre 2001. – New-York.

Byron Katie: En septembre 2001, deux jours après l’attaque sur le World Trade Center, j‘ai fait le Travail avec une femme qui était terrifiée. Elle a été le porte-parole des craintes que beaucoup de gens ressentaient. Étonnamment, à la fin de notre dialogue, elle souriait. Toute son attitude avait changé. Stephen et moi avons voulu inclure ce dialogue dans l’ouvrage «Aimer ce qui est», mais notre éditeur a déclaré que ce serait trop difficile à croire pour la plupart des gens. Ils n’accepteraient pas le fait qu’une telle transformation puisse se faire aussi rapidement.
Voici la retranscription:
Deborah: Je crains que ce ne soit le début de la fin. Nos vies vont devenir un véritable enfer. Nous allons souffrir comme tous les gens que nous avons vus à la télévision. Les terroristes continueront. Nous ne pouvons pas les arrêter. Nous avons trop d’ennemis. Nous nous sommes infligés cela. Tout le monde nous hait, parce que nous sommes Américains, nous sommes riches, nous sommes libres. Je pourrais mourir. Mes enfants, mes petits-enfants. Je pourrais ne jamais les revoir. Nous sommes juste au début des attaques. Attendez qu’ils commencent une guerre chimique !
Katie: Merci, ma chérie. Tu te fais le porte-parole des pensées de beaucoup de gens au sujet de ce qui est arrivé le 11 septembre dernier. Maintenant, nous allons regarder ce que tu as écrit, une pensée à la fois. Ceci est le début de la fin, est-ce vrai ?
Deborah : Cela pourrait l’être !
Katie: Peux-tu absolument savoir que cela est vrai?
Deborah: Non.
Katie: Comment réagis-tu quand tu crois à la pensée : »Ceci est le début de la fin »?
Deborah: Je suis vraiment effrayée et triste.
Katie: Et alors où va ton mental ? Où voyage-t-il quand tu crois la pensée : »Ceci est le début de la fin »?
Deborah: Il multiplie les pensées effrayantes. Je commence à penser que je ne reverrai jamais ma famille.
Katie: Et c’est ce qui doit arriver, parce que le travail du mental est de prouver qu’il a raison. Quand tu crois la pensée : « C’est le début de la fin, » tu dois nier tout ce que tu vois et qui est la preuve du contraire, et tu dois être très sélective. Est-ce que cette pensée apporte de la paix ou du stress dans ta vie ?
Deborah: Oh! C’est une pensée très stressante.
Katie: Qui serais-tu sans cette pensée?
Deborah: Quelqu’un qui peut profiter des choses de la vie…
Katie: Ce qui est vraiment agréable car il y a beaucoup de choses à apprécier. Mais seulement dans la réalité. Tu entends les chants des gens à l’extérieur de cette église, tu voies les lumières, la bougie qui brûle, les fleurs dans le vase, et si cela ne suffisait pas, tu as les odeurs, tes pieds sur le plancher, les gens assis à côté de toi. La réalité juste ici est vraiment très agréable. Elle est bien plus belle que le voyage que tu viens de faire dans la fin du monde. Ce que j’apprends donc de toi, et je te vois comme une experte, c’est que, avec la pensée, tu vis du stress comme si deux avions s’étaient écrasés sur ton immeuble et tu t’effondres… et sans la pensée, tu te tiens debout. Comment n’importe quel événement peut-il donc être responsable de ta tension ou de ta paix ?“C’est le début de la fin” -comment tu retournerais cette pensée ?
Deborah, en riant : Ce qui est arrivé est la fin du commencement… Je ne suis pas certaine de comprendre…
Katie : Ressens-le. Je vois que, quoi que cela signifie, cela apporte le rire à ton visage.
Deborah : Ouais. La fin du commencement … Et bien, quelque chose de nouveau arrive. C’est la fin de tout cela. Ce désastre a fini en fait mardi… Je me sens un peu coupable de dire ça…
Katie: Bien sûr, parce que tu trahis l’histoire qui provoque la souffrance. Tu ne vas pas être très populaire dans le monde. [Le public rit.] Tu vas être très heureuse, mais tu n’auras pas beaucoup d’amis dans le gouvernement. Qui serais-tu sans l’histoire ? Un témoin plein de vie, parce qu’il n’y a aucun terroriste qui t’attaque de l’intérieur. Une pensée apparaît : « C’est le début de la fin. » Et sans investigation, tu es terrorisée, tu es déchirée par la guerre. C’était juste une pensée. Nous ne savons pas comment rencontrer nos terroristes intérieurs. Jusqu’à ce que nous puissions rencontrer ces pensées avec un amour inconditionnel, nous allons souffrir au nom du monde. Écoutons ta prochaine pensée.
Deborah: Nos vies deviendront un enfer vivant.
Katie: « Nos vies deviendront un enfer vivant», est-ce vrai?
Deborah: Je ne sais pas. Jusqu’ici, ce n’est pas le cas.
Katie: J’irai avec cela. C’est la réalité. Une bombe peut me faire exploser demain, mais ma vie est belle en ce moment. Les bombes sont plus douces que les pensées avec lesquelles nous nous bombardons. Comment réagis-tu quand tu crois à la pensée : « Nos vies deviendront un enfer vivant »?
Deborah: Je ressens du désespoir.
Katie: Qui serais-tu sans cette pensée?
Deborah: Je serais juste disponible pour tout ce qui est et chaque personne autour de moi.
Katie: C’est vraiment gentil, parce qu’il y a des gens autour de nous qui ont vraiment besoin de clarté, et il y a des fleurs et des chiens et des chats et des arbres à apprécier, mais quand nous sommes attachés à cette histoire, nous le remarquons rarement. « Nos vies deviendront un enfer vivant »? Peux-tu faire un retournement ?
Deborah: Nos vies deviendront un paradis vivant.
Katie: Voilà mon expérience. Le pire qui puisse m’arriver est une pensée non explorée. Voilà le pire qui soit jamais arrivé à quiconque, qu’on en soit conscients ou pas. Passons à la déclaration suivante: la prochaine tactique terroriste.
Deborah: Nous allons souffrir, tout comme tous les gens que nous avons vus à la télévision.
Katie: Les personnes qui ont perdu leurs proches souffrent plus que toi…Peux-tu être certaine que cela est vrai? La souffrance est la souffrance. Qui sait ? Ta souffrance est maintenant plus grande que la leur. Prends en soin. Assieds-toi avec ton magnifique Soi, de la façon dont tu le fais maintenant. Tu fais cela très bien. Regardons la pensée suivante.
Deborah: Les terroristes continueront; nous ne pouvons pas les arrêter.
Katie: « Les terroristes continueront; nous ne pouvons pas les arrêter. « Peux- tu être absolument certaine que cela soit vrai ? Et pour ceux d’entre vous qui vivent beaucoup de peur, je ne dis pas que cela ne soit pas vrai. Je ne suis pas venue ici pour vous enseigner quoi que ce soit. Je suis venue avec quatre questions, et un moyen pour vous de regarder votre système de pensée et de trouver la paix à l’intérieur de vous. C’est très effrayant pour certains d’entre vous, mais il suffit de respirer et de savoir qu’il s’agit juste d’une question. Quoi que vous répondiez, c’est correct. Vous ne pouvez pas mal faire ce Travail. « Les terroristes vont continuer » –peux-tu être absolument certaine que cela est vrai ?
Deborah: Non, je ne peux pas.
Katie: Comment réagis-tu quand tu crois cette pensée?
Deborah: Je ressens du désespoir. Je me sens vraiment désespérée.
Katie: En d’autres termes, la terreur continue…
Deborah: Oui, oui.
Katie: « Les terroristes continueront » … Est-ce que cette pensée apporte le stress ou la paix dans ta vie?
Deborah: Beaucoup de stress.
Katie: Qui serais-tu sans cette pensée?
Deborah, en pleurant : Je serais heureuse.
Katie: Cela peut ravager tes yeux de larmes, ma chérie.
Je travaille avec des petits enfants de cinq, six ans, et ils disent « Pourquoi personne ne m’a jamais dit que c’était si simple? » Vous êtes la clé de votre cœur. J’adore que vous compreniez comment faire avec les terroristes. Écoutons la déclaration suivante.
Deborah: Nous avons trop d’ennemis.
Katie: « Nous avons des ennemis», est-ce vrai?
Deborah: Je pense que oui. On dirait que c’est vrai puisque des gens viennent et font exploser nos immeubles. Dans d’autres pays, des gens applaudissaient dans les rues
Katie: C’est de quoi ça a l’air. Comment réagis-tu quand tu crois à la pensée « Nous avons des ennemis »? Et je ne dis pas que nous n’en avons pas.
Deborah: J’ai vraiment peur.
Katie: Qui serais-tu sans la pensée « Les États-Unis ont des ennemis »?
Deborah: Je serais en paix.
Katie: Oui. La formulation que j’aime pour ta déclaration est « Ces gens sont nos ennemis. » Retourne-la…
Deborah: Ces gens ne sont pas nos ennemis.
Katie: Ce sont des gens tourmentés, confus. Une personne ne ferait jamais de mal à une autre si elle n’était pas confuse. Peux-tu trouver un autre retournement ? « Je… »
Deborah: Je suis mon ennemie.
Katie: Je suis ma propre ennemie dès que je les vois comme mes ennemis. Je suis trompée. Comment je le sais ? C’est quand cela ne semble pas juste à l’intérieur de moi. Si nous avons une pensée inconfortable que nous n’avons pas investiguée, elle nous déséquilibre émotionnellement. Et si nous l’investiguons et découvrons ce qui est vrai pour nous – et non pas ce que nous voulons être vrai pour nous – , cela nous ramène à la paix, et c’est le pouvoir de la vérité, votre vérité. Si vous vous asseyez avec ce retournement, vous pouvez voir toutes les choses dans votre vie auxquelles vous vous opposez, et toutes les choses que vous bombardez verbalement et mentalement quand elles sont sur votre chemin. Et puis, quand vous pouvez cesser d’être un ennemi pour les gens dans votre vie, juste les personnes proches de vous, vous vous arrêterez d’être votre propre ennemi.
Deborah: Je voudrais cesser d’être l’ennemie de mon mari.
Katie: Oui, chérie. Parce ça fait mal quand tu agis comme une ennemie. Arrête simplement. Tu sais , ces terroristes dont la confusion les a amenés à piloter un avion tout droit sur un immeuble? Ils vont s’arrêter quand tu t’arrêteras. Laissez-moi m’occuper de ma famille, de mon mari, de mes enfants. Je ne peux pas changer le monde, mais je peux commencer avec moi-même. Ok, mon ange, regardons la phrase suivante.
Deborah: Nous nous sommes infligés cela .
Katie: Donc, les États-Unis sont responsables de cette situation. Est-ce vrai?
Deborah: Je ne sais pas vraiment.
Katie: Comment réagis-tu quand tu crois cette pensée? Et qu’est-ce qui arrive à ton amour de la patrie quand tu crois cette pensée?
Deborah: J’ai honte d’être américaine.
Katie: Autant pour l’amour du pays. Nous venons de le trahir quand nous croyons cette pensée. Est-ce que cette pensée apporte le stress ou la paix dans ta vie?
Deborah: Du stress.
Katie: Qui serais-tu sans la pensée «Nous nous sommes infligés cela »?
Deborah: Moins coupable.
Katie: Peut-être que tu serais quelqu’un qui fait du mieux qu’elle peut, et que tu serais dans la compréhension que nous faisons tous de notre mieux. As-tu fait de ton mieux ? Va à l’intérieur de toi…
Deborah: Je dirais que oui. J’ai parfois eu des manquements, mais j’ai fait de mon mieux.
Katie: Peux-tu trouver un retournement?
Deborah: Eh bien, le plus évident est que nous ne nous sommes pas infligés cela… Mais je n’en suis pas si sûre.
Katie: « Nous nous sommes infligés cela » -où est ta preuve?
Deborah: Je ne dispose pas de preuves, je n’en sais pas assez pour en avoir.
Katie: Sans preuve, comment peux-tu savoir que nous nous sommes infligés cela ? La vérité pourrait être que nous ne l’avons pas fait. Qui sait? Comment est-ce que je m’infligerais de la souffrance par mes propres moyens ? Voilà tout ce que je dois savoir, parce que c’est là que je peux faire quelque chose. Je ne peux pas changer le monde. J’en ai la preuve. J’ai essayé pendant quarante-trois ans. Le monde n’a pas été à l’écoute. Et aujourd’hui, j’en suis reconnaissante. Je suis si heureuse que personne n’ait écouté…
Regardons la pensée suivante.
Deborah: Tout le monde nous hait parce que nous sommes Américains.
Katie: Est-ce vrai?
Deborah: Non.
Katie: Comment te sens-tu quand tu crois cette pensée?
Deborah: Horrible. Tout simplement horrible.
Katie: Et où voyage ton mental quand tu crois à cette pensée?
Deborah: Je nous imagine entourés d’ennemis, et c’est atroce que nous soyons tellement détestés. Je crains que la haine ne soit justifiée en quelque sorte. Si tout le monde nous déteste, nous devons être de mauvaises personnes, un mauvais pays.
Katie: Peux-tu avoir une bonne raison d’abandonner cette pensée? Et je ne suis pas en train de te demander de la laisser tomber.
Deborah: Oh oui ! Je peux, bien sûr, voir une bonne raison de laisser tomber cette pensée.
Katie: Maintenant, donne-moi une raison, qui ne soit pas stressante, de la garder.
Deborah (après un instant) : je ne peux pas en trouver une seule.
Katie: Qui serais-tu sans cette pensée? Comment serais-tu dans ta vie, ton travail, à la maison?
Deborah: Je serais pacifique.
Katie: N’est-ce pas ce que tu veux des terroristes ? Qu’ils soient pacifiques, qu’ils nous laissent tranquilles ?
Deborah: Oui.
Katie: Nous allons donc faire un nouveau retournement. Voyons voir si une partie du monde peut être pacifique. C’est ta théorie: tu la vis. Retourne ta pensée.
Deborah: Personne ne nous hait parce que nous sommes Américains.
Katie: Ce pourrait être tout aussi vrai. Ce que je sais c’est que personne ne nous hait. Les gens pensent haïr parce qu’ils sont confus. Ils n’ont pas investigué cette croyance, voilà tout. C’est de la pure innocence. Regardons la déclaration suivante.
Deborah: Je risque de mourir, ainsi que mes enfants, mes petits-enfants.
Katie: Il pourrait donc y avoir une guerre, et tu perdrais tous les gens que tu aimes, est-ce vrai?
Deborah: Eh bien, c’est vrai que cela pourrait arriver.
Katie: Peux-tu absolument savoir que cela est vrai?
Deborah: Non, je ne peux pas.
Katie: Comment te sens-tu quand tu crois cette pensée?
Deborah: Je suis épouvantée à l’idée que je perdrais tout le monde et que je mourrais aussi.
Katie: Alors, donne-moi une raison de garder cette pensée -une raison qui ne soit pas stressante. Voilà ta religion : « Quelque chose de terrible pourrait arriver. » C’est ta religion. Il n’y a pas de place pour Dieu dans ça parce que c’est de l’adoration. C’est d’accord. Je te demande simplement de me donner une raison valable, sans stress, pour conserver cette pensée.
Deborah: Il n’y a aucune raison qui soit tranquille de penser que quelque chose de terrible puisse arriver.
Katie: Qui serais-tu sans cette pensée?
Deborah: Je serais tranquille.
Katie: Retourne la phrase que tu as écrite.
Deborah: Je pourrais ne pas perdre ma vie, mes enfants. Quelque chose de terrible ne se produira pas nécessairement.
Katie: Quelque chose de merveilleux peut arriver, comme en ce moment, à trouver votre chemin dans un labyrinthe de confusion. Et c’est si simple. Lorsque vous faites Le Travail pendant un certain temps, les questions vont à la rencontre de chaque pensée que vous avez. Et cela ne retentit pas comme « Est-ce vrai? » Les questions deviennent silencieuses, sans mots. Voilà que chaque pensée surgit, accompagnée de questions, c’est la fin de cette histoire. C’est la fin de la recherche. Regardons la déclaration suivante.
Deborah: Nous sommes juste au début des attaques.
Katie: Qui serais-tu sans cette histoire?
Deborah: Je serais calme et heureuse.
Katie: Est-ce que cette pensée apporte le stress ou la paix dans ta vie?
Deborah: C’est une idée incroyablement stressante.
Katie: Retourne-la.
Deborah: Nous sommes au début de la paix.
Katie: Ce pourrait être tout aussi vrai. Pourquoi veux-tu que les terroristes s’arrêtent ? Qu’est-ce qui se passe quand ils s’arrêtent et que le monde trouve la paix? Qu’est-ce que tu obtiens alors?
Deborah: J’ai la paix.
Katie: Oui, ma chérie. Alors je dis, laisse tomber le monde, et trouve la paix où tu es en ce moment. « Je serai en paix après que le monde ait résolu ses problèmes. » Eh bien, vous pouvez attendre très longtemps pour que le monde trouve la paix. Il se peut que vous répétiez encore cela sur votre lit de mort. Le monde ne va pas écouter. Regardons la pensée suivante.
Deborah: Attendez qu’ils commencent la guerre chimique ! [Rires] Ça semble un peu ridicule maintenant…
Katie: Si quelqu’un me disait, « Katie, attends qu’ils commencent une guerre chimique, » je dirais, « Bon. Je peux attendre. Je peux le faire « . Cela pourrait me donner toute une vie pour vivre heureuse. Chérie, qu’est-ce que tu vis en ce moment ?
Deborah: Eh bien, C’est amusant. Il y a une partie de cette expérience que je trouve vraiment amusante.
Katie: N’est-ce pas merveilleux que les pensées qui ont l’habitude de nous déprimer et de nous envoyer nous cacher sous les couvertures puissent nous sembler drôles ? Les mêmes pensées exactement. Voilà le pouvoir de l’investigation. Voilà le pouvoir de se mettre debout avec ces pensées et de les rencontrer avec un amour inconditionnel. « Ils vont commencer une guerre chimique », est-ce vrai ? « Mes enfants pourraient mourir », est-ce vrai ? Qui seriez-vous sans vos histoires ? Sentez comment vous réagissez quand vous croyez ces pensées. Ayez miséricorde !
Deborah: Je comprends.
Katie: Il est mieux d’attendre que les terroristes fassent montre de miséricorde . Voilà pourquoi ils sont si nombreux. Ils existent tous pour ton bien. Ils continuent à venir juste pour que tu réalises que tu es le terroriste auquel tu as besoin de faire face.
Deborah: Je vois vraiment cela maintenant. Je ne sais pas combien de temps je serai capable de m’en souvenir, mais …
Katie: Eh bien, tu as quatre questions à retenir si les choses se corsent. Qui sait ? – Tu pourrais être comme certaines personnes que je connais et qui comprennent une fois pour toutes. Ils comprennent; c’est fait, et leurs concepts continuent juste à se démêler. Regardons la pensée suivante.
Deborah: Je ne sais pas si tu vas me croire mais c’est la fin du numéro un de ma feuille de Travail.
Katie: Je te crois. Regardons ta déclaration suivante.
Deborah: Je veux éliminer tous les terroristes.
Katie: Est-ce vrai?
Deborah: Non.
Katie: Comment te sens-tu quand tu crois cette pensée?
Deborah: Pas bonne, haineuse.
Katie: Retourne cette phrase. Quel est le contraire de « Je veux. . . “ ?
Deborah: Je ne veux pas les éliminer.
Katie: Regardons la déclaration suivante.
Deborah: Je veux les tuer …
Katie: Tu sais, ils pourraient être juste comme toi.
Deborah, en riant: Je suppose…
Katie: Oui, juste des enfants perdus.
Deborah: Je veux les tuer avant qu’ils puissent me tuer ou qu’ils puissent tuer ma famille.
Katie: Tu veux les tuer avant qu’ils puissent te tuer. toi et ta famille- est-ce vrai? Deborah: Non, ce n’est pas vrai.
Katie: Regardons la phrase suivante.
Deborah: Je veux qu’ils aillent en enfer.
Katie: Est-ce vrai?
Deborah: Non !
Katie: Retourne cette phrase.
Deborah (riant et pleurant en même temps) : Je veux qu’ils aillent au ciel.
Katie: Ressens cela. Tu sais ce qu’est le ciel pour moi ? Vous investiguez sur ce cauchemar, et si un autre cauchemar arrive, vous investiguez sur lui ; c’est un cadeau. Jusqu’à ce que finalement vous vous retrouviez avec une vie heureuse. Si vous n’avez aucun problème, que reste-t-il ? Le Paradis. Une vie heureuse. Un monde heureux. Alors, travaillez juste avec les cauchemars. Et comme vous investiguez, vous en arrivez à voir que toutes les pensées sont belles. Et finalement, quand vous avez la pensée « Je veux qu’ils aillent en enfer, » vous pourriez simplement éclater de rire. Regardons la phrase suivante.
Deborah: Ils doivent comprendre que nous sommes comme eux.
Katie: Est-ce vrai? Comment le peuvent-ils ? Ils ne vous ont jamais rencontrés.
Deborah: Eh bien, moi, je suis censée comprendre qu’ils sont comme moi.
Katie: Bon. Et combien d’années ça a pris ?
Deborah: Je te dis pas !
Katie: Oui. Mais eux devraient comprendre parce que je le dis. Je ne peux pas le faire, mais eux, ils doivent. « Ils doivent comprendre », est-ce vrai ? Comment est-ce même possible ? Comment est-il possible de comprendre le chaos ?
Deborah: Cela ne semble pas vouloir dire quelque chose en ce moment, qu’ils doivent comprendre. Je ne sais pas ce qu’ils doivent comprendre.
Katie: Comment te sens-tu quand tu crois la pensée que quelqu’un dans ce monde devrait comprendre, et que personne ne le fait ?
Deborah: C’est frustrant. Et il y a une sorte d’arrogance, aussi.
Katie: Est-ce que cette pensée apporte la paix ou le stress dans ta vie?
Deborah: C’est stressant.
Katie: Qui serais-tu sans cette pensée?
Deborah: Je serais plus compréhensive.
Katie: Voici la compréhension: Je comprends qu’ils ne comprennent pas. Toute personne qui est violente – je comprends qu’elle est très confuse. Encore une fois, aucun être humain ne ferait jamais de mal à quiconque s’il connaissait un autre moyen. Vous savez, un petit garçon dit : « Donne-moi ce jouet » et si l’autre enfant ne le fait pas, il le frappe. Ces enfants-là ont frappé un immeuble. Ils sont confus. Vous êtes le parent. Vous êtes le parent qui peut leur enseigner. Il y a tellement de gens qui ne veulent que se venger. Vous êtes notre seul espoir. Regardons la phrase suivante.
Deborah: Nous ne sommes pas l’ennemi.
Katie: Retourne la phrase.
Deborah: Nous sommes l’ennemi.
Katie: Approche-toi de cela. Arrête de parler pour nous. « Je… »
Deborah: Je suis l’ennemie.
Katie: Vous vouliez les voir morts. Vous vouliez qu’ils aillent en enfer. Vous vouliez détruire tout leur système de penser. Or, ils n’étaient pas l’ennemi; c’était vous. Et il s’agit de votre propre monde, de votre propre paix. Vous pouvez commencer avec vos propres enfants et petits-enfants et votre mari. Regardons la phrase suivante.
Deborah: Et vous faire sauter n’est pas la façon d’aller au ciel.
Katie: Peux-tu absolument être certaine que cela est vrai?
Deborah: Cela ne me semble pas vrai, mais je ne sais pas. Peut-être que c’est vrai pour eux.
Katie: Un travail intéressant, n’est-ce pas?
Deborah: J’accuse toujours les autres d’être arrogants.
Katie: Oui, et tu es finalement comme eux.
[Le public rit.]
Deborah (en riant): Surtout mon mari.
Katie: J’aime ça, quand nous faisons Le Travail sur les terroristes, nous arrivons à voir que nous sommes des terroristes dans notre propre maison. Une fois que nous nous en rendons compte, nous commençons à changer. C’est fascinant : nous réalisons cela et ça change, sans faire quoi que ce soit. Nous avons simplement pris conscience de notre propre vérité, et toute notre vie change. Voilà le pouvoir de la réalisation de soi. Plus nous sommes conscients, plus la vie devient aimable. Regardons la phrase suivante.
Deborah: J’ai besoin qu’ils nous laissent tranquilles.
Katie: Est-ce vrai?
Deborah: Je n’en suis plus sûre.
Katie: Comment réagis-tu quand tu crois cette pensée et que tu mets les infos ?
Deborah: Eh bien, ça n’aide pas, parce que les terroristes sont là, ils ne nous laissent pas tranquilles.
Katie: Retourne cette phrase.
Deborah: Il se pourrait vraiment que j’ai besoin d’eux, que j’ai besoin qu’ils ne nous laissent pas tranquilles. C’est possible.
Katie: Personne ne peut me prendre ma paix. Je suis la seule qui puisse le faire. Et comment puis-je savoir que j’ai besoin d’un terroriste ? Tiens ! le voilà ! Quelles sont mes pensées à ce sujet maintenant ? Je Travaille avec cela. Parce que c’est ce qui est possible…
Il y avait un jeune homme, un jeune homme dur qui était chef d’un gang et il est venu me voir, il a mis son visage contre le mien, et il a dit qu’il allait me tuer. Je faisais Le Travail avec son gang, et il se sentait menacé ; tous ses copains regardaient, et il avait quelque chose à prouver. Je ne croyais pas à une histoire à ce sujet, et je suis toujours prête à mourir. Il est venu droit sur moi, avec son nez qui touchait presque le mien. Il m’a regardé dans les yeux et a essayé de me les faire baisser. Et après une minute ou deux, il a commencé à pleurer. Je l’ai pris dans mes bras et je l’ai tenu comme un petit garçon…
La seule chose avec laquelle je peux travailler est mon propre mental. Quelle pensée pourrait m’empêcher de vous aimer ? Quelle que soit cette pensée, elle va me stresser. Je ne veux pas être séparée de vous plus longtemps, ou de quiconque. De cette façon, quand vous venez à moi, je peux vous entendre. Mais si vous êtes mon ennemi, je suis trop occupé à essayer de vous changer, de vous punir, de vous montrer où vous avez tort.
Tout est retournement de toute façon. Et dans mon arrogance je vous traite comme mon ennemi. Regardons la phrase suivante.
Deborah: Eh bien, c’est encore la même chose : Ils ne devraient plus jamais commettre des actes de terrorisme. Ils devraient tout simplement partir, disparaître.
Katie: Tu veux qu’ils disparaissent – est-ce vrai?
Deborah: Non, ils ne sont même pas ici en ce moment.
Katie: J’aime que tu l’aies remarqué.
[Deborah et le public rient.]
Katie : Ils ne sont même pas ici. Il y a la paix sur terre pour toi maintenant. Regardons la phrase suivante.
Deborah: Ils sont inhumains.
Katie: Est-ce vrai?
Deborah: Non, vraiment pas.
Katie: Retourne cette phrase.
Deborah: Ils sont humains.
Katie: Bien sûr qu’ils le sont. Ce sont des humains simplement confus. Il y a un autre retournement. « Je… »
Deborah: Je suis inhumaine.
Katie: Je suis inhumaine dès que je les vois comme inhumains. Sentez comme c’est inconfortable. C’est le ressentir qui vous permettra de savoir que vous êtes dans un mensonge. La prochaine phrase ?
Deborah: C’est tout. C’est tout ce que j’ai écrit.
Katie: Cela fait beaucoup, ma chérie. Tu as fait du très bon Travail pour nous tous aujourd’hui. Tu as fait Le Travail pour le monde entier.

traduction Anouk Bereau